OFFRE DE FORMATION
Dès le premier semestre 2021 à titre expérimental, puis sur la fin de l’olympiade 2021-2023, dès que nous aurons tiré des leçons de cette expérimentation, la FPJ propose un nouveau parcours de formation à l’enseignement bénévole composé de 2 niveaux de qualification :
- L’ « Enseignant(e) Club Assistant(e) » (ECA) de la FPJ, sera ouvert aux titulaires de la ceinture marron, âgé(e)s de 16 ans minimum dans l’année de l’évaluation, qui souhaitent exercer bénévolement des activités d’initiation et/ou d’enseignement, sous tutelle d’un(e) enseignement(e) titulaire d’un diplôme reconnu pour encadrer contre rémunération, dans leur club ou toute autre structure proposant la pratique du judo.
- L’ « Enseignant(e) Bénévole » (EB) de la FPJ, ouvert aux titulaires de la ceinture noire et du PSC1, âgé(e)s de 18 ans minimum dans l’année de l’évaluation terminale, qui souhaitent exercer bénévolement, en autonomie à partir de leur majorité révolue, des activités d’initiation et d’enseignement dans toute structure polynésienne proposant la pratique du judo.
Ces dispositifs SOUPLES, INDIVIDUALISES et EXIGENTS sont davantage inspirés par les intentions des dispositifs métropolitains que par leur format. Ils se déclinent comme suit :
- Une évaluation initiale dite de « positionnement ». Réalisée par le Cadre Technique Fédéral (CTF) en charge des parcours de formation de la FPJ, elle permet d’évaluer les prérequis et de situer le niveau du candidat[1] à l’entrée en formation, pour concevoir un contrat d’accompagnement adapté à ses besoins. S’appuyant sur les mêmes épreuves elle mesure les mêmes compétences que celles jugées en fin de formation. Elle pourra donner lieu à allégements de formation, et/ou des équivalences de tout ou partie des compétences à acquérir pour valider le diplôme visé.
- Un temps d’accompagnement individualisé d’une durée variable selon les individus, pouvant aller de 2h à 40h en fonction des besoins de chaque participant, pour atteindre le niveau de compétences attendues pour assumer les prérogatives attribuées à la qualification visée. Ce dispositif, encadré par un contrat conçu par le CTF, peut s’appuyer sur des cours collectifs autant que sur des séances individuelles, être complété par d’autres actions de formation, et/ou être délégué pour tout ou partie, au professeur de club et/ou d’autres experts reconnus par la FPJ.
- Le stage pratique est délégué au tuteur du club, pour lequel la FPJ accorde sa totale confiance, en tant qu’enseignant qualifié. Le candidat peut être allégé du stage s’il fait valoir une expérience significative et justifiée dans le domaine de l’enseignement du judo (équivalente à au moins 50h, sur une ou plusieurs saisons)
- Une évaluation terminale des compétences attendues en fin de formation, réalisée par un jury composé du CTF de la FPJ et d’un enseignant en activité, titulaire d’un diplôme reconnu pour encadrer le judo contre rémunération. A titre exceptionnel et justifié, le jury peut être complété par le tuteur, ou se limiter au CTF.
Remarque sur le principe de délégation et de confiance: Notamment pour la qualification d’ « ECA », la formation peut être réalisée exclusivement au club. Le candidat peut ainsi être présenté directement à l’évaluation finale, à la demande du club, dès que ce dernier en fait la demande, par la voix de son président ou de son enseignant.
TARIFS
La formation est un levier de développement indispensable au sport en général et au monde associatif en particulier. De la même manière, le bénévolat est une richesse qui se fait rare, et qui semble d’autant plus déterminante pour la bonne santé du judo polynésien. A ce titre, il nous semble important que les dispositifs dédiés à la formation des enseignants bénévoles soient entièrement gratuits pour les pratiquants licenciés, prêts à donner de leur temps pour encadrer les jeunes judokas.
La Fédération s’engage donc à trouver les modalités de financement des éventuels coûts engendrés par ces dispositifs, sur fond propre ou par d’autres moyens de financements (subventions, partenariats, sponsors).
[1] Pour simplifier le document et éviter de préciser systématiquement « le ou la candidate », nous entendrons par l’expression « le candidat » la prise en compte des deux genres